En sommeil depuis 2016, le label « Feel good » va être remis au goût du jour par les professionnels de la distribution automatique dont le gros des « machines de la tentation » se trouve installé dans les entreprises.
Difficile d’y échapper quand l’envie de grignoter devient trop forte : ils sont partout. Surtout au travail car c’est là que l’on retrouve 80 % des 570 000 distributeurs automatiques de boissons et nourriture. Ces « machines de la tentation » répondent à un achat dit d’impulsion, caractérisé par une envie de « grignotage de produits gras, salés ou sucrés », souligne le programme national de nutrition et santé (PNNS) 2019-2023 du ministère de la Santé, collant ainsi des mauvais points à un secteur d’activité qui emploie 15 000 salariés, dont 50 % d’approvisionneurs. Les responsables d’espaces publics (hôpitaux, lycées, collèges, universités, administrations etc.) et les gestionnaires de transports collectifs sont dès lors incités à montrer l’exemple en intégrant des conditions relatives à la qualité nutritionnelle des produits proposés dans les contrats passés avec les gestionnaires de distributeurs automatiques.
Nouveaux standards nutritionnels
Dès 2012, la fédération des professionnels de la distribution automatique (NAVSA, chambre syndicale Nationale de Vente et Services Automatiques) a pourtant lancé le label « Feel good » avec « de la variété dans votre distributeur » en guise de slogan. Une démarche volontaire de la part des gestionnaires de machines à s’engager sur un cahier des charges visant à mettre en avant quatre familles de produits : céréales, fruits et légumes, boissons rafraîchissantes et produits laitiers. Mais pourquoi ce programme a-t-il été mis en sommeil à partir de 2016 alors que quelques milliers de machines portaient fièrement le label ?
Ce début d’hibernation coïncidait avec l’arrivée de l’étiquetage « Nutri-Score », le logo 5 couleurs officialisé par le ministère de la Santé pour illustrer la valeur nutritionnelle des productions agro-alimentaires. « Le label est en cours de redéfinition pour prendre en compte les nouvelles recommandations de santé issues du PNNS 2019. L’objectif est de cadrer strictement avec celles-ci afin que ce label corresponde à l’ensemble des nouveaux standards nutritionnels », explique-t-on du côté de la NAVSA.
Mais les distributeurs a utomatiques n’induisent pas nécessairement de mauvais comportements. La fédération indique ainsi que « les eaux plates et gazeuses représentent un volume important des ventes de boissons froides », en soulignant pour autant ne pas avoir pour vocation de compiler un top 10 des produits les plus consommés dans les machines de ses adhérents.
D’autant que la NAVSA a une autre priorité, écologique celle-là : des millions de cafés sont servis chaque jour dans des gobelets en plastique à usage unique… représentant donc autant de déchets à traiter.
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